Petit message qui fait froid dans le dos.
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Petit message qui fait froid dans le dos.
Voilà hier j'ai été visité un refuge près de chez Julien. Ca m'a retourné. Je pleure toujours en sortant d'une SPA. Et aujourd'hui je suis allé sur le site des DFDH. Et j'ai trouvé ce post que je vous mets ici.
Ce n'est absolument pas un jugement ! Absolument pas une sanction. C'est juste que j'ai trouvé ce message très émouvant et que j'en ai encore les larmes aux yeux.
Ce n'est absolument pas un jugement ! Absolument pas une sanction. C'est juste que j'ai trouvé ce message très émouvant et que j'en ai encore les larmes aux yeux.
Écoutez. Le tuer, j’ai pas le cœur. Alors, je vous l’amène. Vous, vous les
tuez pas. Vous les sauvez. Un refuge, c’est fait pour ça, pour les sauver. Alors
bon, le voilà ! C’est à prendre ou à laisser. Si vous en voulez pas, j’irai le
perdre dans les bois. Je l’attacherai à un arbre, pour ne pas qu’il me coure
derrière, vous savez comment ils sont, paraît qu’il y en a qui ont retrouvé leur
maison après des centaines de kilomètres, alors vaut mieux l’attacher et puis se
sauver, pas l’entendre crier, c’est trop triste, on n’est pas des bêtes. Bon,
vous le prenez, ou vous le prenez pas ? Faut vous décider, j’ai pas que ça à
faire, on n’a pas encore fini les bagages.
Évidemment, il ou elle le
prend. Quoi faire d’autre ? Le bon salaud le sait bien. Quand on gère un refuge
pour animaux, c’est qu’on a le cœur tendre, qu’on ne peut absolument pas
supporter l’idée qu’une bête souffre, soit abandonnée, perdue, vouée à la
piqûre, fatale, ou pis, aux pourvoyeurs des laboratoires. Les pseudos-amis des
bêtes qui, lorsque le chien ne veut plus chasser, ou bien est devenu trop vieux,
ou bien a osé donner un coup de dent au sale môme qui le harcèle, ou lorsque le
mignon chaton offert pour Noël est devenu au 14 juillet, un gros matou qui a son
caractère et ne veut plus jouer les nounours en peluche, ou encore lorsque “ces
gentils compagnons” se mettent à être malades et coûtent “les yeux de la tête”
en visites au véto, ces salopards délicats qui décident de les supprimer mais
n’ont pas le courage de faire le vilain geste qui tue vont les déposer à la
porte du refuge (variantes : ils les jettent par-dessus le grillage, ils
enferment dans une boite en carton la chatte miaulante et ses petits...) comme
on déposait jadis les nouveaux nés non désirés à la porte des couvents.
Fonder un refuge pour animaux est la pire façon de s’empoisonner la vie.
Non seulement cela ne peut pas rapporter d’argent (les abandonneurs ne laissent
jamais de quoi acheter un peu de bouffe, cela ne leur vient même pas à l’idée),
mais c’est un gouffre financier.
Fonder un refuge ne peut être qu’une
action bénévole et précaire, un élan de révolte contre l’indifférence générale
devant l’omniprésence de la misère animale. C’est le fait d’âmes sensibles qui
mettent sur le même plan toute souffrance, toute angoisse, humaine ou non
humaine. La plupart du temps, dans le cas des petits refuges, il s’agit de gens
à faibles ressources qui s’épuisent à mener un combat sans fin comme sans
espoir, mais qui ne pourraient pas ne pas le mener. Ils sont parfois aidés par
de maigres subventions (dans le meilleur des cas), par la générosité de quelques
adhérents, mais en général abandonnés à leurs seules ressources personnelles.
Un refuge est vite submergé. Là comme ailleurs, la mode imposée par les
éleveurs et la publicité des fabricants d’aliments ont stimulé une frénésie
d’achat dont les c***équences sont la versatilité du public et la cupidité des
éleveurs et des marchands. La “rentabilité” exige qu’une femelle d’une race
“vendeuse” ponde et ponde jusqu’à en crever. On achète par caprice, le caprice
passé on est bien emmerdé, et comme on n’est pas des tueurs on se débarrasse, au
plus proche refuge. Et là, c’est le chantage cynique de tout à l’heure : “Vous
le prenez ou je vais le perdre”. C’est exactement le coup de l’otage à qui le
malfrat a mis le couteau sur la carotide : “Vous me la donnez la caisse ou je
l’égorge.” On ne sait pas assez, même chez ceux qui considèrent l’animal comme
un être vivant et souffrant à part entière (je n’aime pas dire “amis des
bêtes”), quelle terrible et décourageante corvée est la gestion d’un refuge
quand on dispose de peu de moyens.
Pour un animal placé à grand-peine,
il en arrive dix, vingt, cent ! Cela vous dévore la vie, vous écrase sous une
conviction d’inéluctable impuissance. Beaucoup de petits refuges de province
luttent envers et contre tous, ignorés, méprisés, abandonnés à leurs seules
ressources, et, cela va de soi, en butte aux sarcasmes des imbéciles et aux
froncements de sourcils des vertueux qui jugent bien futile de s’occuper
d’animaux alors qu’il y a tant de détresses humaines... Et quand l’apôtre qui a
englouti sa vie dans un refuge meurt ou devient impotent, que deviennent les
bêtes ? Pardi, l’euthanasie en masse par les services de l’hygiène publique, pas
fâchés d’être débarrassés.
Savez-vous que, si vous possédez plus de 9
chiens, vous devenez de ce seul fait “refuge” et devez déclarer la chose à votre
mairie et à la D.S.V. (Direction des Services Vétérinaires) ? A partir de là,
vous serez soumis aux inspections d’usage concernant les règles d’hygiène, de
sécurité, etc. En somme le bénévolat est pénalisé. Tout se passe comme si la
seule voie “normale” était l’euthanasie systématique, le sauvetage étant
considéré comme anormal, suspect et fortement découragé.
Il faut que
l’animal cesse d’être considéré comme un objet, un bien “meuble” qu’on achète,
qu’on vend, qu’on cède, avec à peine quelques restrictions concernant les
“mauvais traitements”, d’ailleurs bien légèrement punis. Il faut que la survenue
d’un animal dans un foyer soit aussi grave, aussi importante, aussi
contraignante que la naissance d’un enfant. C’est le formidable et trop prévu
nombre d’abandons liés aux départs en vacances qui m’a mordu au c**.
Savez-vous qu’ils font la queue aux portes des refuges, les enfoirés,
avant d’aller faire bronzer leurs gueules de sales c*** ? “Avec la planche à
voile sur le toit de la voiture” m’a-t-on confié. Que leurs têtes, à ces
sous-merdes, volent haut dans l’air, propulsées par les pales tranchantes des
hélices des hors-bord, pêle-mêle avec celles des toréadors et des aficionados !
PS :
Vous qui les aimez, faites les STÉRILISER ! Les laisser proliférer est criminel
: ce sont ces portées innombrables qui fournissent la matière première des
vivisecteurs et condamnent les refuges au naufrage.
François CAVANNA
Miz- Admin
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Date d'inscription : 18/12/2007
Re: Petit message qui fait froid dans le dos.
et c'est tellement vrai...
ikoa- Admin
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Re: Petit message qui fait froid dans le dos.
ikoa a écrit:
et c'est tellement vrai...
+1 Hélas........................................
Invité- Invité
Re: Petit message qui fait froid dans le dos.
moi je le trouve tourner vers l'extrême mais en tout cas ce qui est sur c'est q les gens abandonnent trop pour de mauvaises raisons qui plus est ! Cela dit c'téiaent surmeent de mauvais maitres alors la boucle est bouclé ! Après c'est de la responsabilité de chacun de se dire à la place de prendre un chiot, un chien de race, allons adopter à la SPA ! Arréter la repro est une solution illusoire car ce qui crée l'abandon ce sont les pers irresponsables qui adoptent !
Invité- Invité
Re: Petit message qui fait froid dans le dos.
Je suis a la fois du méme avis que Mr Cavana, et celui de Dodi, enfin nous ne somme pas comme cela nous heuresement.
Invité- Invité
Re: Petit message qui fait froid dans le dos.
Dodie, je ne suis pas vraiment d'accord.... plus y'aura de furetons à l'adoption, plus tu trouveras de gens "irresponsables" pour craquer dans un premier temps sur un fureton et se désintéresser du furet après...
A la limite, il ne faudrait faire de la repro que si on est absolument sur des adoptants.. et une fois que tu auras fait le tour de toutes tes connaissances dans le monde du furet, il faudra bien à un moment se tourner vers l'extérieur
Je ne parle pas des élevages; l'optique n'est pas la même.
A la limite, il ne faudrait faire de la repro que si on est absolument sur des adoptants.. et une fois que tu auras fait le tour de toutes tes connaissances dans le monde du furet, il faudra bien à un moment se tourner vers l'extérieur
Je ne parle pas des élevages; l'optique n'est pas la même.
ikoa- Admin
-
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Date d'inscription : 20/11/2007
Re: Petit message qui fait froid dans le dos.
Perso comme je l'avais dis, je pense qu'il y as trop de repro et qu'ils y e n aura de plus en plus. Il vas y avoir plus d'offre que de demande...................... Et c'est c'est pas top du tout.
Invité- Invité
Re: Petit message qui fait froid dans le dos.
@Ikoa & Titoune > complétement d'accord avec vous.
Vous regardez de temps en temps les petites annonces "vend-donne furet" ? Ca rend malade...
Vous regardez de temps en temps les petites annonces "vend-donne furet" ? Ca rend malade...
Invité- Invité
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